A travers une note circulaire signée par le Secrétaire d’Etat aux transports, les autorités comoriennes interdisent et empêchent les expulsions de comoriens de Mayotte. Le 21 mars 2018, quelques heures à peine après cette décision, le navire Gombessa, avec à son bord plusieurs dizaines de comoriens expulsés de Mayotte, a été contraint de faire demi-tour et a été refoulé vers le port de Dzaoudzi.
Pour Soeuf Mohamed El Amine, ministre comorien des affaires étrangères, ces expulsions sont illégales. Le chef de la diplomatie affirme que les comoriens se trouvant à Mayotte sont en situation régulière et demande fermement à la France de prendre ses responsabilités sur l’île. Cette situation a entrainé un bras de fer diplomatique entre les Comores et la France pendant plusieurs jours. Par mesure de représailles, les autorités françaises ont décidé de suspendre la délivrance des visas aux comoriens souhaitant se rendre en France métropolitaine et sur les départements d’outre mer.